L'association
Une préoccupation première de l’Association est de populariser la musique d’orgue. Dans les années 2000, l’orgue de Seignelay accueille les jeunes stagiaires du stage de musique de Brienon organisé par Bernadette Guibert, avec pour professeur Leonid Karev. Parmi ces stagiaires, deux jeunes filles, Charlotte et Marie Dumas, se prendront de passion pour l’instrument. Pendant dix année, l’association leur permet de venir s’exercer durant les vacances. Aujourd’hui professionnelle, Charlotte contribue à son tour à l’animation de l’orgue.
Les semaines de l’orgue
Depuis 2018, organisent tous les ans une “semaine de l’orgue” sous la direction artistique de Charlotte Dumas, jeune organiste titulaire du master d’interprète du Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon. Scène ouverte aux jeunes musiciens professionels ou en voie de professionalisation, la programmation mise sur l’éclectisme et la créativité.
est construit sur le modèle des instruments l’Allemagne du nord du XVIIIème siècle. En cela il complète idéalement le remarquable patrimoine organistique icaunais, composé d’instruments d’esthétiques très variées, allant de l’orgue renaissance de Saint-Julien-du-Sault à l’orgue moderne Obertur de la cathédrale d’Auxerre, en passant par les orgues historiques typiquement français de Saint-Bris-le-Vineux, de Villeneuve-sur-Yonnen de St-Florentin et de Saint-Thibault de Joigny, tous très bien conservés et représentatifs de leur époque respective. En echo à ces sonorités françaises rondes et soyeuses, l’orgue de Seignelay nous permet d’entendre la musique de Buxtehude et de Bach dans des sonorités plus claires et percut&antes telles que pouvaient les entendre ces compositeurs. Notre instrument s’inscrit dans la mouvance de l’“interprétation authentique” de la musique ancienne.
Ce mouvement promu dans les années 1970 par Gustav Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt (entre autres) constitue un apport concidérable dans la culture musicale. Les jeunes musiciens, riches de l’enseignement de leurs anciens, préparent à leur tour leur propre révolution. Sans doute ne feront-ils pas usage de leur leg comme l’entendent leurs maîtres, certainement le bon goût pourra trouvé à y redire, mais l’avenir se nourrit d’essais, de tentatives et de confrontations. Laissons donc entendre l’orgue sous toutes ses formes, faisons cotoyer le “comme il faut” et le “comme il ne faudrait pas”, et apprécions le sel de la pluralité…